du 1er mai au 30 septembre 2025
Ouvert de 13h30 à 19h30 les jours de visite
06 60 08 80 10 ou 06 12 37 48 39
La falaise rocheuse qui surplombe le château est percée de grottes, habitées dès l’époque troglodytique. Un village fortifié — ou castrum — s’est ensuite établi sur le parvis étroit qui longe la falaise, juste devant les grottes, dominant un profond ravin. Une courtine reliait la falaise au ravin et protégeait le site à l’Est, côté principal d’accès situé en hauteur, vers le Causse. À l’Ouest, on trouvait un puits, une chapelle, et diverses fortifications.
Vers le XIIe siècle, un donjon pentagonal haut de 30 mètres — surnommé “tour à cinq cayres” — est érigé près de la courtine pour renforcer la défense côté Est. Il sera malheureusement démantelé à la Révolution. Au XIIIe siècle, une massive tour rectangulaire est construite près du puits pour surveiller la vallée, à l’Ouest.
À la fin du XIVe siècle, le seigneur Pierre de La Roque fait bâtir une imposante tour-batterie, qui constitue l’entrée actuelle du château. L’accès principal est alors déplacé du secteur Est (vers le haut) au secteur Ouest (vers la vallée). Cette tour, pensée pour accueillir l’artillerie de l’époque, mesurait elle aussi environ 30 mètres de haut.
Vers 1467, les La Roque entreprennent la construction du grand corps de logis central, reconnaissable aujourd’hui à ses toitures et ses 30 mètres de hauteur. À la même époque, la cour basse est aménagée pour relier les bâtiments des XIIIe, XIVe et XVe siècles, et permettre l’accès à l’écurie située au pied du corps de logis, via le portail de la tour du XIVe siècle.
Sous le règne de Louis XIV, le seigneur Dujols transforme les anciennes tours en terrasse, dans leur configuration actuelle, après avoir fait démanteler leurs parties supérieures. De nombreuses pièces restent cependant enfouies, et des fouilles ont été entamées.
En 1793, le château subit d'importants dommages : des décorations intérieures sont détruites et la partie supérieure du donjon est démolie. Entre 1834 et 1840, Charles Dufau vend la seigneurie en plusieurs lots, morcelant le château et ses terres.
En 1924, Jean Autesserre, originaire de Figeac, rachète les différentes parties du château : la partie haute (alors utilisée comme mairie, école et logement d’instituteurs) et la partie basse, appartenant à la famille Faret. Il entreprend peu après d’importants travaux de restauration, rendant au château son unité.
Du 1er mai au 30 juin 2025
13h30 à 19h30
Dimanches et jours fériés
Départs : 14h30 – 15h30 – 16h30 – 17h30 – 18h30
Du 1er juillet au 21 septembre 2025
13h30 à 19h30
Tous les jours sauf samedi
Départs : à 14h00 puis toutes les 30 minutes jusqu’à 18h30
Du 1er mai au 30 septembre 2025
Sur réservation tous les jours
À la chandelle, avec guides en costume
Du 8 juillet au 26 août 2025
Départ : 20h30 – Réservation conseillée
Les 7 et 8 juin 2025
14h00 à 18h00
Visites du château et des jardins
Départs : 14h30 – 15h30 – 16h30 – 17h30
À définir
Les 20 et 21 septembre 2025
14h00 à 18h00
Visites guidées du château
Départs : 14h30 – 15h30 – 16h30 – 17h30
Tarifs réduits :
Adultes : 6 €
Enfants (6 à 12 ans) : 3 €
Adresse :
Château de Larroque-Toirac
46160 LARROQUE-TOIRAC
Parking :
Parking tourisme à l’église, en bas du chemin d’accès au château.
Venir en voiture :
Depuis Figeac ou Cajarc, suivez la D662 jusqu’à Larroque-Toirac.
Venir en train :
Gare SNCF la plus proche : Figeac (13,5 km). Possibilité de taxi ou covoiturage.
L’Association Sainte Affre a été créée dans le but de préserver et restaurer l’église du village de Larroque-Toirac, mise à mal par le temps et l’humidité.
Le village, perché dans un cadre naturel remarquable, est dominé par un château classé monument historique (XIIe – XVe siècles), et situé au cœur d’un site exceptionnel, constitué d’une falaise calcaire percée de grottes troglodytiques, dont l’une abritait une église dès le Xe siècle.
L’église actuelle, construite sous le Second Empire, présente un intérêt architectural indéniable, mais nécessite aujourd’hui d’importantes réparations intérieures, en raison des dégradations causées par l’humidité.
Grâce à ses actions, ses bénévoles et les dons récoltés, l’association Sainte Affre œuvre activement à la sauvegarde de ce patrimoine unique du Lot.